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Un Canard plein d'envie !
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13 octobre 2008

NOTRE COMBAT

Ce n'est jamais de gaieté de cœur que des salariés se mettent en grève.

 

C'est l'ultime recours, celui qui catalyse la rancœur et la désespérance, le point de non-retour que l'on diffère d'atteindre. C'est l'appel au secours qui veut - enfin - se faire entendre.
Il y a un an, une partie du personnel de ce journal se mettait en grève. Un an après, la désespérance s'est accrue, au rythme des promesses non tenues, des réunions sans débouchés sérieux, des discours convenus, des refus de négociations. Et les rancœurs ont fructifié : entre le mépris affiché pour les uns, les pressions exercées sur les autres et l'autisme généralisé qui claquemure les responsables de notre entreprise.
Ce n'est jamais de gaieté de cœur que l'on reprend le travail en de telles conditions. Certes, c'est le lot quotidien de millions de travailleurs dans des milliers d'entreprises mais, et le paradoxe est là, nous en faisions, au Journal, la première - cruelle et schizophrène - expérience. Nous sommes, comme toujours, à côté de ceux qui souffrent du mépris des patrons, de la baisse du pouvoir d'achat. Nous sommes, plus que jamais, attachés au respect de l'individu dans la plénitude de ses devoirs et le total exercice de ses droits. Or, la grève du 11 octobre 2007 des personnels de La Marseillaise n'avait pas d'autres motivations que tous ces combats que nous accompagnons, que nous relayons.
Aujourd'hui, plus que jamais, notre combat, c'est aussi le votre.

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