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Un Canard plein d'envie !
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13 octobre 2008

REPERES

43000 Les journalistes revendiquent une augmentation immédiate de 7%. Soient 43 000 euros sur l'exercice 2007, l'équivalent de la dernière condamnation prud'homale du journal...

 

 3,05 euros par unité et 10 tickets par mois pour déjeuner. Or la Commission nationale des titres restaurants fixe le nombre de tickets au nombre de jour travaillé. Le ticket vaut en moyenne 6,57 euros.

 

 40% . C'est en moyenne la différence entre le salaire brut des rédacteurs et la grille des salaires établie par l'article 29 de la Convention collective des journalistes.

 

 1050 euros : c'est le salaire minimum d'un " employé de rédaction " embauché à La Marseillaise. A peine plus que la valeur du SMIC après plus de deux ans d'ancienneté.

 

 7 ou 10 du mois. A La Marseillaise, les salaires ne sont pas versés avant. Bien après les différents prélèvements mensuels (crédits, téléphones, EDF, cartes bancaires…).

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Commentaires
D
Il parait que certains au journal sont payés en liquide.
L
Il n'y a pas si longtemps que ça, nous avons couvert un conflit social au Carrefour du quartier le Merlan à Marseille. Les caissières se plaignaient entre autre de leur salaire: "1200 euros, vous vous rendez compte, on ne peut pas vivre avec ça!"<br /> L'une d'entre elles avait sorti un carnet de tickets restaurant: "je vais vous montrer quelque chose, vous ne le verrez jamais ailleurs". Ses tickets affichaient le médiocre montant de 3,05 euros.<br /> Comme nous à la Marseillaise. Sauf que nous n'en avons que 10 contre 25 pour les caissière du Carrefour.<br /> On s'en est d'ailleurs offusqué dans nos collones.
C
Donc essence, véhicule, sortie, activités sportives, repas du midi, loyer ou MA RIA GE pour d'autres ? et pourquoi pas une inscription gratos au Mondial à Pétanque ?
S
Car la plupart des journalistes du journal payent leurs repas du midi, la plupart payent leur loyer, la plupart de ceux qui se marient payent leur mariage, la plupart ne gonflent pas les notes de frais, payent leurs vacances, leur véhicule, leur essence, leurs sorties, leurs activités sportives… Donc avec 1 200 à 1 400 euros par mois, ils sont obligés de faire des choix. Moins de vêtement neuf pour payer des vacances aux petits. Sandwich quotidien pour leurs cadeaux de noël. Nouvelle voiture d’occasion ou prothèses dentaire non remboursée. Si on mâche, on marche. Cinq fruits et légumes frais par jour, mais seulement en début de mois. Garde robe miteuse, santé négligée, loisirs restreints, banquier collant… Les fameux travailleurs pauvres dont nous décrivons si souvent les quotidiens dans nos colonnes et qui finalement foisonnent dans nos murs. Des murs d’inertie et déconsidération qui cernent toujours plus les salariés de la Marseillaise.
F
On parle très bien de nous, dans cet édito, cliquez donc<br /> http://www.journal-lamarseillaise.com/index.php?option=com_content&task=view&id=13577&Itemid=36
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