LES CADRES FILPAC-CGT BENI OUI-OUI DE LA DIRECTION
En tant que secrétaire général de la Filpac-CGT La Marseillaise,
je m'élève fermement contre le courrier adressé au nom de la Filpac-CGT
La Marseillaise aux signataires de la pétition lancée par le SNJ-CGT,
avec lequel nous restons solidaire. Je m'élève aussi fermement contre
la décision prise par les élus Filpac-CGT d'organiser une assemblée
générale du personnel le 24 novembre.
Actuellement en maladie, je n'ai pas été informé de la rédaction de ces
courriers, malgré les moyens modernes de communication qui existent
aujourd'hui. Ils sont le fait de quelques béni oui-oui minoritaires
dans le syndicat Filpac-CGT La Marseillaise qui semblent avoir suivi la
dictée de la direction. Ils ne peuvent en aucun cas être avalisés par
le secrétaire de la Filpac-CGT La Marseillaise et son bureau. Si
certains cadres se complaisent de travailler dans la situation actuelle
de l'entreprise, c'est leur droit. Mais notre journal n'appartient pas
à une caste, ni a une famille. Il appartient à ceux qui l'écrivent, le
fabrique et le diffuse tous les jours. Donc, il n y aura pas de
divisions entre les différentes corporations de l'entreprise pour les
augmentations de salaires. S'il est vrai que la presse traverse des
moments difficiles, certains se complaisent dans ce qu'ils font et ne
font pas. Ils préfèrent se ranger du coté de la Direction sans se
mouiller pour garder leurs petits avantages. Les ouvriers du Livre ont
demandé à être reçus il y a plus d'un an. Mais la direction se moquant
éperdument d'eux les renvoient d'un service à l'autre, sans qu'aucun de
tous les problèmes existants ne soit résolu. Pour finir, je rappelle
qu'il n'existe au sein de notre belle entreprise qu'un seul syndicat
Filpac-CGT. Si le bureau venait encore une seule fois à ne pas être
consulté, il y aura scission, avec les ouvriers et les employés d'un
côté et les cadres de l'autre.
Frédéric Luzi,
secrétaire général de la Filpac-CGT La Marseillaise
Le courrier suivant nous a été transmis par un pétitionnaire outré de le recevoir signé de la Filpac CGT La Marseillaise: "Jacques BLIN - Citoyen Communiste lecteur et défenseur de "l'Hérault du Jour" - abasourdi par un Syndicat qui semble agir contre l'intérêt des salariés(es)" avait-il signé dans un commentaire consultable ici (le commentaire a pour titre "Réaction au courrier de la Filpac CGT envoyé par courriel").
Voici
ci-dessous le copier-collé de ce courrier envoyé par les cadres Filpac-CGT proches de la Direction à certain signataires de la
pétition dont ils avaient les adresses mail par ailleurs.
Madame, Monsieur,
Suite à l’expression d ' une partie du personnel de La Marseillaise vous avez été informé de l’existence d ' une pétition de soutien aux revendications du SNJ CGT qui représente les journalistes.
Nous voulons, nous, section syndicale de "la FILPAC CGT"représente les ouvriers employés et cadres, vous faire part de nos sentiments.
Il est clair et cela pour tout le monde sans exception, que les salaires dans cette entreprise sont un réel problème. Personne aujourd’hui ne prétend le contraire, mais comment peut on envisager de telles augmentations de tous les salariés de cette entreprise sans mettre en cause la vie de notre journal avec les conséquences prévisibles sur l’emploi de 250 familles.
Nous sommes tous conscients des difficultés que chacun rencontre. Mais nous restons une entreprise dans un système capitaliste en pleine crise, face à un pouvoir qui ne fait rien pour l’emploi et le pouvoir d’achat, face à de grands concurrents, face aux journaux gratuits, face à internet, sans groupe financier pour nous aider. Pour continuer à vivre, pour nous développer et augmenter tous les salaires nous avons besoin d’être encore plus lu et encore plus vendu.
Vous connaissez tous, puisque vous avez réagi immédiatement, notre journal, sa vocation et son rôle dans notre société. Vous savez également que c’est grâce à ses lecteurs et à l’ensemble de tous ses personnels, à leur savoir faire, à leur volonté et à leur sacrifice que vous trouvez dans votre kiosque ou votre boite aux lettres ce précieux journal.
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Syndicat FILPAC CGT de la Marseillaise et de l’Hérault du jour
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