LA MARSEILLAISE EN DANGER ?
Conscients des difficultés de leur secteur, les salariés de
“La Marseillaise” ont demandé l'établissement d'un dialogue social constructif,
ainsi qu'une véritable transparence financière.
Après l'examen des données économiques globales de
l'entreprise, le SNJ-CGT a contesté la version alarmiste de la direction (lire « un
an après la grève, rien n’a changé »).
Avec un produit d'exploitation de plus de 14 mil-lions
d'euros, la structure financière du journal reste stable : la société est à l'équilibre,
sans endettement. Mais ce mode de gestion repose sur le sacrifice des salariés
qui ne peuvent vivre décemment. Ce n'est donc pas la pérennité de l'entreprise
qui est en danger mais un mode de gestion confortable qui méprise la majorité des
salariés.
D'autant plus que leur journal bénéficie d'un réel potentiel
de développement, notamment au niveau des ventes, qui ne représentent que le
tiers des ressources de l'entreprise, le reste étant essentiellement assuré par
la publicité et les annonces légales.
Ce qui s'avère, sans nul doute, le principal péril pour La Marseillaise...